Un impact environnemental en hausse
Selon l’ADEME, le numérique génère 29,5 MtCO2e en France, soit 4,4% de l’empreinte carbone nationale – un quasi doublement depuis 2020. Cette progression s’explique par :
- L’explosion des data centers : 46% de l’impact, contre 16% en 2020, notamment à cause de l’hébergement à l’étranger (53% des usages).
- La fabrication des terminaux : 50% des émissions, liées à l’extraction de métaux rares et à la courte durée de vie des appareils.
- L’essor de l’IA générative : ChatGPT et MidJourney pourraient faire tripler l’empreinte carbone du secteur d’ici 2050 !
A titre de comparaison, le numérique émet désormais autant que le transport aérien intérieur.
Les trois facteurs clés de cette hausse
L’illusion du cloud :
Les données hébergées à l’étranger (Asie, États-Unis) représentent 65 TWh de consommation électrique annuelle – l’équivalent de l’Ile-de-France. Ces centres utilisent souvent des énergies fossiles, contrairement à la France où le nucléaire domine.
L’obsolescence programmée :
Un smartphone génère 80 kg de CO2 lors de sa fabrication, mais seulement 5 kg/an durant son utilisation. Pourtant, 88% des Français changent de mobile avant panne, en partie due à l’obsolescence toujours bien présente.
Le streaming vidéo :
Regarder 10h de HD/mois est l’équivalent de 1,3 kgCO2 soit l’équivalent d’un trajet Paris-Lyon en TGV ! Rappelons-nous également que la majorité des français reçoivent désormais la télévision via leur box internet et non plus par les ondes hertziennes, ce qui, évidemment, est à prendre en compte dans les calculs.
La pollution numérique n’est pas une fatalité – c’est le reflet de nos choix technologiques
Rapport ademe 2025
Solutions : la sobriété numérique
Particuliers, professionnels, vous pouvez tous agir pour réduire notre empreinte carbone ! Et bien que le mot sobriété puisse faire peur à certains, lorsqu’il est appliqué au numérique, nous n’avons qu’à y gagner. Voici quelques solutions faciles à mettre en place.
Pour les particuliers :
- Prolonger la durée de vie des appareils en les faisant réparer ou en achetant du reconditionné (de nombreuses entreprises proposent aujourd’hui des produits reconditionnés qui peuvent fonctionner encore bien longtemps)
- Limiter le streaming en privilégiant la musique téléchargée ou la basse définition.
- Nettoyer ses données : 70% des fichiers stockés dans le cloud ne sont jamais relus.
- Utiliser votre moteur de recherche favori, pas ChatGPT : quel est le nombre de questions qui méritent vraiment d’être posées à ChatGPT ? N’oubliez pas que derrière les IA génératives se cachent les informations du web : elles sont disponibles sur Google, Ecosia, DuckDuckGo…
Pour les professionnels :
- Choisir un hébergeur vert comme Infomaniak (lien d’affiliation), alimenté à 100% par des énergies renouvelables et certifié. Leur système de refroidissement naturel réduit de 40% la consommation énergétique des data centers.
- Optimiser l’IA : privilégier des modèles moins gourmands (ex : TinyML) et limiter l’entraînement inutile.
- Adopter l’éco-conception web : un site allégé peut diviser par 4 son empreinte carbone.
Infomaniak : l’hébergement responsable
Face à l’urgence climatique, opter pour des infrastructures numériques durables devient crucial. Infomaniak se distingue par :
- L’utilisation d’énergie 100% renouvelable : approvisionnement local via des barrages hydroélectriques suisses.
- Refroidissement naturel : utilisation de l’air extérieur sans climatisation, réduisant la consommation de 40%.
- Transparence carbone : audit annuel indépendant et compensation des émissions résiduelles via des projets certifiés Gold Standard.
Un exemple concret : migrer ses serveurs vers Infomaniak permet de réduire de 78% l’impact carbone d’un site e-commerce. C’est d’ailleurs le choix que nous recommandons le plus !
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Passez à un hébergement vert avec notre partenaire Infomaniak et bénéficiez d’un audit de vos services cloud.
L’urgence d’une transition numérique éclairée
Si rien ne change, le numérique pourrait représenter 13% des émissions françaises en 2050. La clé réside dans une double sobriété : allongement de la durée de vie des équipements et optimisation des usages data.